La recherche au Groupe Mutuel

Sur mandat du Groupe Mutuel, l’Université de Saint-Gall a étudié pour la première fois en Suisse si les assurés ont recours à davantage de prestations médicales une fois leur franchise atteinte. Conclusion : le système de franchise de l’assurance-maladie obligatoire ne crée pas de mauvaises incitations financières pour une surconsommation de soins médicaux.

Dans le cadre d’un projet pilote, le Groupe Mutuel développe, en collaboration avec des prestataires de soins, un modèle de rémunération des soins innovant et basé sur la valeur. Le projet a été accompagné par la chaire ‘Health economics’ de l’Université de Bâle et le Competence Center for Health Data Science de l’Université de Lucerne. Découvrez ce projet qui s’inscrit dans la démarche du Value-based Healthcare.

Les soins de faible valeur, ou Low Value Care, peuvent être définis comme des services qui ne présentent que peu ou pas d’avantages pour les patients, voire qui sont susceptibles de leur causer des dommages. Cela entraîne des coûts inutiles, et des ressources médicales limitées sont utilisées de manière inefficace. Une nouvelle étude de l'Université de Saint-Gall, utilisant des données anonymisées du Groupe Mutuel, identifie, mesure et évalue l’impact en termes de qualité et de coûts du LVC pour deux maladies chroniques très répandues : la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et la maladie coronarienne.

Suite à l’étude 2020 sur le nombre minimum de cas, le Groupe Mutuel a mandaté une étude pour déterminer si le nombre de cas traité par un hôpital suisse avait effectivement un impact sur la qualité des soins. Découvrez pour quelles interventions une relation positive entre le volume de cas traités et le taux de mortalité a été mis en évidence.

La Conférence des Directeurs de Santé recommande le respect d’un nombre minimum de cas pour assurer la qualité de certaines interventions. Mais ces seuils sont-ils respectés par les hôpitaux suisses ? Selon une étude financée par la Fondation Groupe Mutuel, la réponse est non pour 46% des hôpitaux.

Chaque hiver, l’OFSP recommande, entre autres, la vaccination contre la grippe aux plus de 65 ans et aux patients chroniques. Pourtant, une étude menée par l’Institut de médecine de famille de l’Université de Zürich en collaboration avec le Groupe Mutuel révèle que seuls 19% environ des patients à risque sont vaccinés contre la grippe en Suisse.

Les benzodiazépines sont des médicaments utilisés comme anxiolytiques ou somnifères, aux effets secondaires graves. Dans le cadre d’une étude scientifique, l’Unisanté de Lausanne et le Groupe Mutuel ont analysé leur taux de prescription chez les personnes âgées. Découvrez les résultats de cette étude.

Les patients chroniques ont besoin d’une bonne coordination de leur parcours de soins. Mais la fragmentation du système de santé suisse désert cet objectif. L’Université de Lausanne et l’Unisanté, avec la collaboration du Groupe Mutuel, ont étudié comment améliorer la coordination et la continuité des soins pour les patients chroniques en Suisse.

La lombalgie est une affection très répandue et les dépenses liées à ce problème de santé publique sont importantes. Le Groupe Mutuel s’est engagé aux côtés de l’Institut de médecine de famille de l’hôpital universitaire de Zurich, afin d’analyser les traitements de la lombalgie diagnostiquée par imagerie médicale et leurs coûts.

Les médecines complémentaires ont de plus en plus de succès. Avec le soutien de la Fondation Leenaards et la collaboration du Groupe Mutuel, l’Université de Genève et les HUG comparent le comportement de soins et les coûts associés des patients ayant accès aux thérapies complémentaires et ceux ne possédant qu’une assurance de base.