Les maladies les plus courantes de l’été et comment les éviter
06 août 2020 | commentaire(s) |
Livia Zimmermann
La rentrée scolaire : souvenir lointain, réjouissance prochaine, détail du calendrier ou source d’anxiété ? Sa définition est simple mais se vit parfois de façon complexe. Découvrez un phénomène méconnu et souvent handicapant pour les familles et les proches concernés.
Les enfants
La rentrée scolaire est pour l’enfant généralement synonyme d’excitation, de réjouissance et de plaisir mais cela peut aussi être source de stress et d’anxiété. Si en période d’école votre enfant est plus irritable, connait des troubles du sommeil, se plaint de maux de tête ou de ventre, a des pertes d’appétit ou pleure durant la routine du matin et que cela dure plusieurs semaines, il serait bon d’en parler à l’enseignant ou de se tourner vers un spécialiste. Cela peut être une peur liée à l’école, à l’échec, aux autres élèves, au professeur ou à une situation particulière. En minimisant le soutien et la discussion avec l’enfant, un stress particulier peut vite se transformer en un problème chronique. Donc même si on se sent dépassé par les événements, il est donc primordial de commencer par en parler.
Les parents
Parfois ce sont les parents qui peuvent stresser davantage que leurs enfants. Et oui, entre 26 et 33% d’entre eux se disent stressés ou angoissés à l’heure de la rentrée scolaire de leur/s enfant/s. C’est-à-dire qu’un parent d’élève sur trois est soumis à ce stress. Il est aussi constaté que plus les enfants grandissent, plus le stress augmente. A contrario, plus la catégorie socio-professionnelle est dite « aisée » et moins le stress est ressenti.
La source de ces craintes est généralement liée à (dans l’ordre d’importance) :
- L’insécurité à l’école
- Un possible mauvais enseignant
- De mauvais résultats
- Des difficultés d’intégration
L‘école
Alors que ce qui se passe dans la cours d’école peut être cause de stress pour l’enfant, le corps enseignant a une influence décisive pour désamorcer certaines situations potentiellement critiques. Et ce, quel que soit l’origine du problème (moqueries, conflits, résultats scolaires, intégration…etc). Le corps enseignant est souvent le premier senseur face à un mal-être de l’enfant. D’une fois qu’un problème a été identifié, l’institutrice/eur en parle tout d’abord avec l’enfant, ensuite avec les parents et si le problème persiste ou dépasse son champ de compétence, fait appel à un soutien externe. Avec des structures et appellations diverses selon les cantons, les médiateurs scolaires ou collaborateurs pédagogiques peuvent être appelés lorsque la situation l’exige. Ceux-ci chercheront d’abord, tout comme l’enseignant, à créer un dialogue afin de trouver des solutions tous ensembles. Enfant, parents, école et peut-être camarades. Une fois encore, la clé consiste à : en parler !
En guise de point final
Donc, si un changement de comportement de votre enfant est perceptible en période scolaire; si un enseignant signal une attitude potentiellement problématique ; ou si une ou un collègue montre des signes de stress et d’anxiété liés à la rentrée scolaire de son enfant… alors parlez-en, communiquez, cherchez de l’aide ou apportez-en ! Le stress et l’anxiété scolaire pour soi ou son enfant est certes globalement minoritaire mais existe et fait bel et bien souffrir. En parler, c’est appréhender le problème et cela représente la toute première étape vers une amélioration. Alors bonne rentrée à toutes et tous, et que l’école rime non plus avec « stress » mais bien avec « plaisir ».