Médecine alternative
Pour être prises en charge, les prestations de médecine alternative doivent :
- Être effectuées par un thérapeute reconnu par le Groupe Mutuel.
- Avoir un but thérapeutique.
- Être prises en charge par votre produit d’assurance complémentaire (conditions particulières).
- Respecter les critères d’efficacité, d’adéquation et d’économicité.
Les traitements à des fins de prévention ou d’amélioration du bien-être ne sont pas couverts par les assurances complémentaires.
Vous pouvez nous contacter via notre formulaire dédié afin que nous puissions vérifier si le thérapeute et le traitement prévu sont reconnus par le Groupe Mutuel et si vous disposez d’une assurance complémentaire couvrant le traitement.
L’assurance de base (AOS) couvre les coûts des soins médicaux pour les méthodes d’acupuncture, de médecine anthroposophique, de thérapie médicamenteuse de la médecine traditionnelle chinoise, d’homéopathie classique et de phytothérapie. Ces services doivent être effectués par un spécialiste FMH en médecine générale avec un certificat reconnu pour la thérapie correspondante.
Pour les traitements de médecine alternative couverts par les assurances complémentaires, aucune prescription médicale n’est nécessaire. Cependant, en cas d’utilisation accrue des traitements, il se peut que vous deviez justifier le but thérapeutique par des preuves médicales au travers d'un rapport médical.
Il appartient aux assureurs maladie de réfréner l’évolution des coûts de la santé afin de garantir des primes d’assurance complémentaire raisonnables. Le Groupe Mutuel veille à présent à ce que les traitements remboursés par les assurances complémentaires soient effectivement thérapeutiques. Si un traitement médical ou une thérapie alternative ne sont plus justifiés médicalement et n’apportent plus d’amélioration thérapeutique, l’assureur informe l’assuré de la réduction ou de la fin du versement des prestations ou demande des justificatifs supplémentaires comme un rapport médical.
- Efficacité : un traitement doit contribuer aux objectifs diagnostiques ou thérapeutiques visés.
- Adéquation : un traitement doit être pertinent et adéquat par rapport aux alternatives et respecter les normes éthiques et qualitatives.
- Economicité : un traitement doit être mesurable de façon claire soit, par exemple, par un rapport coût-bénéfice favorable par rapport aux alternatives, soit par un avantage supérieur justifiant des coûts supplémentaires.
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